Histoire de la cosmétique

Les fouilles archéologiques ont permis de découvrir que les cosmétiques sont apparues il y a au moins 10 000 ans. Des palettes de maquillages et soins pour la peau ont en effet été retrouvés sur plusieurs sites historiques. La recherche de la beauté, le besoin d’embellir sa peau et d’en prendre soin est liée à l’histoire des civilisations. L’homme a ainsi inventé au fil des âges les formules, processus de fabrication et de conservation des produits de beauté et articles de maquillage.

Nous allons donc dans cet article visité la cosmétique au cours des siècles voire des millénaires avant notre ère.

La cosmétique dans l’Antiquité 

Les Égyptiens considéraient l’intérêt porté aux soins du corps comme un signe de raffinement. Ils utilisaient des poudres végétales et minérales pour fabriquer des produits de maquillage. Ils obtenaient des fards et du khôl en les mélangeant à divers ingrédients, graisse, lait, miel, cires et résines. Ils savaient aussi fabriquer des masques visage, lotions, crèmes, pommades. Crème pour le corps, soin visage faisait donc déjà partie du rituel beauté des Égyptiens.

Les romains aussi se passionnaient pour la cosmétique. On retrouve de nombreux conseils beauté dans l’œuvre d’Ovide, notamment “L’art d’aimer” et “Les cosmétiques”. On y parle propreté du corps et des dents. On prend des bains, on se parfume mais surtout, on s’éclaircit le teint avec des onguents à base de corne de cerf et graisse de crocodile et on se maquille les sourcils avec une poudre à base d’œufs de mouches et de fourmis. Les romaines se dilataient même les pupilles à l’aide d’un collyre contenant de l’atropine extrait de la belladone. 

Le maquillage pendant la Renaissance et jusqu’au XIXe siècle

C’est à partir de la Renaissance que se développe réellement la parfumerie. Le teint pâle est toujours un critère de beauté et de nombreuses recettes pour éclaircir la peau des hommes comme des femmes sont utilisées. 

Les hommes sont en effet très friands de cosmétiques comme en témoignent le teint blanc et les lèvres rouges de Louis XIV. C’est aussi l’époque où l’on se parfume avec de l’eau de Cologne. 

Les cosmétiques sont ensuite abandonnés pendant la Révolution française avant de faire leur grand retour dès la fin de Thermidor.  Le parfum à la muscade embaume de nouveau tandis que les bains de fruits frais font leur apparition pour rendre la peau douce. 

Le maquillage continue de se développer. Le mascara est inventé au XIXe siècle, le rouge à lèvres ne va pas tarder à voir le jour et remplacera bientôt les préparations à base de ​​raisin, beurre et cire d’abeille, on continue de s’éclaircir la peau avec de la poudre de riz ou des produits nocifs et la société Bourgeois voit le jour et se développe en commercialisant des fards et des parfums. 

C’est au XXe siècle que l’industrie cosmétique et la cosmétologie se sont véritablement développées. 

La beauté au XXe siècle

1909 marque un tournant dans l’histoire de la cosmétique puisque c’est l’année de la création de la “Société française de teintures inoffensives pour cheveux” par le chimiste Eugène Schueller, l’ancêtre de L’Oréal. Après les teintures capillaires, Eugène Schueller se penche sur le domaine de la photoprotection. Le bronzage devient populaire et les huiles solaires font leur apparition. 

Les vernis à ongle Revson traversent l’Atlantique et arrivent en Europe, le rouge à lèvres “Rouge Baiser” devient à la mode, les shampoings modernes voient le jour et les crèmes hydratantes et protectrices Simon et Nivea deviennent des basiques du soin visage. 

La première guerre mondiale et ses gueules cassées ont par ailleurs permis à la chirurgie esthétique de faire un bond en avant. Après la 2e guerre mondiale, les standards de beauté évoluent, on fait la guerre aux bourrelets et aux rides. Une peau ferme et un teint halé éclatant sont les nouveaux idéaux. Les grandes marques de beauté voient le jour, Lancaster, Helena Rubinstein, Nadia Grégoria Payot, Ella Baché, etc. Une chose est sûre, on n’est pas très regardant sur les ingrédients qui composent les crèmes anti-ride et autres sérums anti-âge et on commence aussi à utiliser des acides de fruits, du collagène, de l’élastine, etc. 

L’industrie des cosmétiques se professionnalise et devient de plus en plus technique. 

Aujourd’hui, on fait la chasse aux ingrédients controversés, parabènes, perturbateurs endocriniens, on est entrés dans l’air du bio, du naturel, de la beauté engagée et responsable. Maquillage, exfoliant visage, crème hydratante, sérum anti-ride, tout doit désormais être bon pour la santé et pour la planète. 

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